L’entreprise individuelle peut également être appelée entreprise en nom propre. Sa constitution est plus simple que la société, puisqu’elle n’implique pas de faire établir des statuts devant notaire : il suffit pour l’entrepreneur de faire immatriculer son entreprise auprès du registre de commerce et du crédit mobilier et procéder à toutes les inscriptions pour opérer légalement (impôts, protection sociale, etc.).
Dans le cas de l’entreprise individuelle, les revenus du dirigeant et le résultat de l’entreprise ne font qu’un. L’entrepreneur est donc soumis uniquement à l’impôt sur le revenu sous le régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour les artisans et commerçants, ou sous le régime des bénéfices non commerciaux (BNC) pour les professions libérales. En fonction du chiffre d’affaires, les entreprises individuelles peuvent décider d’adopter l’impôt libératoire ou le régime réel simplifié.